Les dessous de l’essor fulgurant des formations en ligne

Si l’on jette un œil retrospectif sur l’année passée, il n’est pas difficile de remarquer que l’essor des formations en ligne a été fulgurant. Ces plates-formes sont devenues le nouvel or noir de l’éducation. En effet, selon une étude de Class Central, le nombre d’étudiants inscrits à des cours en ligne a doublé en 2020, atteignant 110 millions d’apprenants dans le monde. Comment expliquer ce phénomène? C’est simple: les cours en ligne sont plus économiques, offrent une plus grande flexibilité et donnent accès à des cursus de qualité, de chez soi.

Les dangers cachés derrière la digitalisation de l’éducation

Mais derrière ce paysage radieux se cache une réalité plus sombre. Nous avons constaté au fur à mesure que l’éducation en ligne se heurte à différents problèmes. Le principal : la fracture numérique. Malheureusement, tous les étudiants n’ont pas accès à une connexion internet stable et à du matériel adéquat. De plus, cette nouvelle forme d’apprentissage peut devenir une source de stress supplémentaire, en raison de l’isolement et du manque de contacts humains.

Le profil des “cyber-étudiants” : qui sont-ils vraiment ?

Pour donner une image plus précise de cette situation, nous avons dressé le profil-type du “cyber-étudiant” : il a en moyenne 29 ans, possède un diplôme d’études supérieures et travaille à temps plein. Autrement dit, l’éducation en ligne ne vient pas substituer l’éducation traditionnelle, mais plutôt la compléter, ouvrant la voie à une éducation permanente et flexible.

Ainsi, la formation en ligne semble s’imposer comme une tendance lourde, malgré ses défis. Nous sommes convaincus de l’importance de ce mouvement. Cependant, afin de tirer pleinement parti de cette révolution numérique, tous les acteurs, des écoles aux gouvernements, doivent coopérer pour combler le fossé numérique et créer un environnement d’apprentissage plus inclusif et flexible.

Le futur de l’éducation s’écrit désormais en ligne. Cette transformation est inévitable, mais reste pourtant à être décodée pour mieux appréhender ses enjeux.

PS : Ces informations sont basées sur les données récoltées par Class Central.